lundi 5 décembre 2016

Vite, vite...

On vit dans un monde où j'ai l'impression qu'il faut toujours aller vite. Je me suis souvent surprise à me dire, je vais vite faire cela...ou ceci...vite une bonne chose de faite.

Rapidement, en vitesse, je suis en retard, je n'ai pas le temps, .... sont des mots de vocabulaire que j'entends régulièrement autour de moi et qui commençaient à faire partie intégrante de mes journées. Pas étonnant que le stress ai augmenté ces derniers mois...

Je suis reconnaissante de pouvoir ralentir la cadence pour quelques semaines, même si j'ai l'impression d'aller à contre courant de ce que notre société nous enseigne. Juste un peu l'impression d'essayer d'arrêter un train en marche ;o)

Par contre, le "vite-vite" n'aime pas être remplacé par le "je prends mon temps"...hier je me sentais assez en forme, du coup j'avais déjà prévu plein de choses pour aujourd'hui...une tonne de rangement pour avancer dans la maison... Oui mais voilà...

Ce matin, j'avais des vertiges avant même de me lever...des symptômes que, selon moi, Dieu a permis pour que je me rappele que je suis dans un temps de repos et que je peux faire les choses calmement...

En cherchant un livre, je suis tombée sur un autre...Rassurez-vous, je ne me suis pas fait mal :o)...Oui je sais, un peu lourd la blague, mais elle a au moins le mérite de me faire rire.

Dans cet autre livre (Il était une fois la souffrance) que j'ai lu rapidement (gloups) en travers, j'y ai trouvé ces mots...

"Derrière l'impatience se camoufle une idolâtrie de soi-même. Il est courant, pour justifier son impatience ou son énervement, de prétexter les contraintes de la vie: on est pressé, on n'a pas le temps, etc. Ou d'avancer: "Si je suis débordé, c'est parce que ne trouve personne pour me seconder". On peut même user d'arguments religieux du style: "Il y a tant à faire pour le Seigneur!" Sous-entendu: "Si je n'étais pas là pour tout faire, Dieu serait bien embarrassé!"

Dans la parabole du bon Samaritain (Lc 10), le sacrificateur et le lévite, donc deux personnes officiellement au service du temple, devaient être pressés: ils avaient trop à faire pour Dieu. Le Samaritain, lui, avait le temps d'avoir de la compassion pour le blessé gisant dans le ruisseau, au point d'y perdre une journée...

Quand le Seigneur ordonne d'entrer dans son repos, ce n'est pas pour ne rien faire, mais pour "travailler paisiblement" (2 Th 3.12). L'agitation de notre siècle est signée Satan. Elle contraint l'homme à courir tout le temps, pour qu'il n'ait pas le temps de penser à Dieu. C'était déjà la méthode appliquée par Pharaon, accablant le peuple hébreu de tâches, pour qu'il n'ait pas le temps d'écouter Moïse et de suivre les conseils qu'il apportait de la part de Dieu (EX 5.9)."

Cela me fait réfléchir, un peu plus loin l'auteur (Michelle d'Astier de la Vigerie) parle de l'activisme...intéressant.

Me voilà donc en route, essayant de retrouver un rythme de vie, non pas comme la société le veut, mais comme Dieu l'a prévu pour moi...

C'est aussi dans le silence et le calme, que j'entend le mieux la voix si douce et remplie d'amour de mon Papa Céleste...et c'est aussi dans ce calme qu'Il prend le temps de me guérir.

Je vous souhaite une très belle semaine rythmée par la cadence que Dieu a prévu pour vous.





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