jeudi 26 janvier 2017

Comme un papillon...

Dieu me parle beaucoup à travers sa création, la nature... Il y a tellement de merveilles sur cette terre, mais à force de courir on ne les aperçoit plus toujours...

Le papillon est un insecte que j'ai toujours aimé...il y en a tellement de sorte et je suis toujours impressionnée par leurs couleurs.

Hier était à nouveau une journée critique...beaucoup de larmes et de questionnement. Comme quoi le lâcher prise ne se fait pas seulement une fois ;o)
Seigneur, je ne sais plus si ce temps est juste...Peut être que je devrais me forcer? Tu sais, recommencer mes activités? Je ne vois plus grand monde et cela commence à me manquer, à peser...peut être que c'est un signe pour que je me lance à nouveau dans la course? J'ai souci de ne plus réussir à "sortir" après ce long temps de pause...

Un jour quelqu'un m'a dit, Dieu aime toutes tes questions. Ouf, quel soulagement car avec moi Il est servi :o)
Et quelle patience Il a envers moi!!!

Voici ce qui m'est revenu en tête...

L'année dernière vers la fin de l'automne, ma fille et un de ses amis ont trouvé à quelques jours d'intervalle une chenille. Chacun a mis la sienne dans un bocal et les deux chenilles ont formé leur cocon. Un jour de froid, il me semble en hiver, l'ami de ma fille est arrivé à l'école avec un joli papillon. Le cocon avait éclos...Il était magnifique...malheureusement il n'a pas "survécu" au froid.

Le cocon de ma fille est resté plusieurs mois sans changement. Si bien qu'on avait perdu l'espoir d'apercevoir un jour un papillon. Du coup, j'ai changé le bocal de place et enlevé le filet qu'on avait mis dessus. Nous avons quand même gardé le cocon...c'est toujours interessant à montrer aux élèves!
Début de l'été, je trouve un papillon dans ma cuisine...vraiment magnifique...tilt...je vais vérifier le cocon...et oui il était ouvert. Le papillon n'arrivait pas encore à trop voler donc je l'ai délicatement déplacé pour éviter que mon chat joue avec! Nous avons pu l'observer, admirer la beauté d'une création de Dieu, ensuite, quand il était prêt, nous avons ouvert la fenêtre et avons pu le voir prendre son envol.


 
On peut apercevoir la patte de Gribouille :o)

 
En sécurité sur l'îlot ;o)

Donc je repense à cette histoire et cela me touche profondément...Impression assez forte que si je recommence maintenant je serai comme le papillon qui sort trop vite et qui ne survit pas au froid...Ce ne sera que par mes propres forces, pour faire plaisir aux autres, pour les rassurer, pour éviter certaines réflexions, pour être "normale"... Ah flûte écrire cela refait jaillir les larmes...Preuve pour moi qu'à nouveau mes motivations ne sont pas saines...

Mon temps n'est pas son temps...pour pouvoir prendre mon envol il faudra encore du temps...des lâchers prises...Et sa force, Son courage, Sa patience...Et des mouchoirs, des câlins, des cadeaux (ça c'est pour voir si mon mari lit cette article :o))

Merci Seigneur pour ta parole qui est remplie de promesses...Merci car je peux tout faire par Jésus qui m'en donne la force...Ce verset m'a beaucoup aidé pour faire des choses que je pensais impossible pour moi, pour surmonter des craintes, pour aller de l'avant...
Aujourd'hui, il prend une autre dimension...je peux patienter, attendre, ne "rien" faire grâce à Jésus qui m'en donne la force. Cela me parait tellement bizarre, irréel, pas normal du tout! Mais bon ce qui est folie aux yeux des hommes est sage aux yeux de Dieu :o)

Je vous laisse avec cette parabole du papillon que je viens de trouver sur internet.

" Un homme trouve le cocon d’un papillon. Un jour, il voit une petite ouverture apparaître et il passe plusieurs heures à observer le papillon qui essaie de sortir par le petit trou. Puis soudainement, le papillon ne semble plus faire de progrès. C’est comme s’il était à la limite de sa capacité et qu’il ne pouvait pas aller plus loin. L’homme décide donc d’aider le papillon. Il prend des ciseaux et coupe le reste du cocon. Le papillon en sort ensuite facilement. Mais il se produit quelque chose d’étrange. Le corps du papillon est gonflé et ses ailes sont ratatinées. L’homme continue à observer le papillon et s’attend à ce qu’à tout moment, les ailes grandissent pour soutenir le corps qui se contractera avec le temps. Mais cela ne se produit pas. Le papillon passe en effet le reste de sa vie à se traîner, avec un corps gonflé et des ailes déformées. Il n’arrive jamais à voler.

Ce que l’homme, dans son empressement et animé par des sentiments de compassion, n’avait pas compris, c’est que la constriction exercée par le cocon et la lutte exigée du papillon pour sortir par la petite ouverture étaient les moyens prévus par Dieu pour pousser le liquide du corps du papillon vers ses ailes pour qu’il soit prêt à prendre son envol une fois sorti du cocon. Parfois, les luttes sont exactement ce dont nous avons besoin dans la vie.
 Si Dieu nous permettait de traverser la vie sans obstacles, nous deviendrions infirmes. Nous ne serions pas aussi vigoureux que nous aurions pu l’être. De plus, nous ne pourrions jamais prendre notre envol !"


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